Archives quotidiennes : 16 septembre 2011

Des plages de rêve

Pas rassasiés des plages de Nusa Lembongan, nous décidons finalement de nous rendre à Lombok qui promet de belles étendues de sable fin et une eau turquoise. Pour nous y rendre, le plus rapide est de rejoindre Padangbaï à Bali et pour ça, nous allons passer une heure sur un bateau traditionnel balinais (8m de long et 1m de large) avec 3 marins balinais, nos bagages, quelques paniers vides et surtout une impression pas très rassurante, à la vue de l’embarcation et des remous que nous avions eus à l’aller !  Mady s’endort rapidement, ce qui m’arrange car au moins, elle ne nous transmet pas sa peur. Au final, tout se passe bien, même si nous sommes trempés !

Le lendemain, on embarque à 8h30 sur un ferry pour Lembar, port de Lombok : durée prévue de la traversée de 25km : 4h. Nous trouvons des places dans ce qui semble être la première classe, au milieu d’Indonésiens qui mangent, fument, téléphonent, écoutent leur MP3 hyper fort et louent des matelas à même le sol pour dormir pendant la traversée. On comprendra vite que la position allongée est la moins inconfortable ! Ces 4h se sont transformées en 6h30 de traversée avec un roulis très marqué surtout lorsqu’on regarde par la fenêtre et que l’on voit le niveau de l’eau monter et descendre avec une amplitude énorme. Nos estomacs tiennent le coup, mais je l’avoue, j’ai eu très peur. En même temps pour l’équivalent de 20 € à 5 pour ce trajet, incluant le transfert en taxi jusqu’à notre hôtel à une heure de route, on ne peut pas s’attendre à mieux…

 Nous passons 3 jours à Senggigi alternant école et belles plages, mais de sable gris, ce qui pour rappel ne répond pas totalement à l’objectif.

Nous décidons donc de poursuivre vers le sud de Lombok, à Kuta, réputé pour son sable blanc et fin. Nous en profitons pour visiter encore quelques temples hindouistes (il y en a, même si l’île est majoritairement musulmane) ainsi qu’un village de potiers de la tribu Sasak. Une gentille villageoise nous fait traverser un village très pauvre pour aller voir un couple travailler sur des jarres qu’on leur commande depuis l’étranger. Ici, tout est fait à la main, même le tour fonctionne manuellement. Les enfants n’osent pas essayer, malgré les propositions des potiers. Dommage.

Nous voilà enfin à Kuta Lombok, qui n’est pas vraiment un village mais une route bordée d’échoppes précaires pour touristes surfeurs et de quelques bungalows. Les villageois vivent sur la plage dans des cabanes qui s’apparentent à des bidonvilles, vont chercher l’eau au puits et vivent des quelques ventes aux touristes (sarongs, fruits, DVD…). Nous y découvrons de belles plages.

Mais nous voyons surtout l’envers du décor : la plage et l’eau sont souillées de sacs plastiques, et autres emballages avec une densité telle que nous renonçons même à nous baigner.

Nous avions déjà compris que sur ces îles, il n’y avait pas grand-chose de prévu pour le ramassage des ordures, mais là, la carte postale est bien gâchée. Le lendemain, nous essayons une autre plage qui s’avère bien plus propre. Tout cela était peut-être dû au vent après tout …

A part ça, notre chasse aux lézards dans les chambres, rituel de la nuit tombée puis du coucher explique peut-être les premières remarques des filles qui regrettent de ne pas dormir dans leur maison … Plus nous allons vers l’est, plus les lézards grossissent. Maintenant, ce sont des geckos et des petits varans (pas dans la chambre quand même). On va changer de direction car si nous continuons, dans 2 îles, on arrive à Komodo et ses varans géants.

PS : la réponse à la devinette de l’article précédent c’était 3 bien sûr ! Nous 5 + 3 chauffeurs = 8 personnes + 8 bagages, ça tient sur 3 scooters …

Isa