Vous l’avez compris, à Chiang Maï, tout est fait pour que le touriste ne s’ennuie pas. Alors quand on achète un tour d’une journée pour une balade dans les alentours, on en a pour son argent. Dans cette région du nord de la Thaïlande, les éléphants sont dressés par les hommes depuis plusieurs siècles : pour faire la guerre, pour transporter les troncs d’arbres dans la jungle et aujourd’hui pour amuser les touristes.
Nous sommes au camp de dressage de Mae Taeng. D’abord on nous fait faire une petite descente de la « rivière à l’eau couleur boue qui traverse la forêt », sur un radeau traditionnel en bambou.
Comme ce n’est pas dangereux, moi, Lena, je peux tenir la barre pendant quelques minutes.
Après nous descendons du radeau et achetons des bananes et des morceaux de canne à sucre que nous donnerons aux éléphants après le spectacle qui va venir.
Toctoctoctoctoctoctoctoctoc. Toc. Toc. Toc. Un coup de brigadier et le spectacle peut commencer.
Une dame présente les éléphants. Ils ont entre 2 ans et demi et 13 ans. Ils saluent le public et défilent en se tenant la trompe et la queue. Un 1er numéro de danse, quelques figures acrobatiques puis arrive la peinture. Deux éléphants sont dressés spécialement pour peindre des tableaux. Mais ne soyons pas naïfs, les cornacs se cachent de côté et dirigent les éléphants en leur pinçant la joue. Voici l’oeuvre de Suda. Si ça vous intéresse, son tableau est à vendre pour 800 baths (20 euros environ).
Après la peinture, voici le sport. Un des éléphants est un grand footballeur. On lui envoie plusieurs ballons, et l’éléphant vise la cage. Parfois il fait exprès d’envoyer le ballon près de la rivière pour que les cornacs aillent le chercher. Mais ce footballeur est réellement adroit. Jugez-vous même : contrôle de la trompe, aile de pigeon avec la patte postérieure.
Ce footballeur est aussi un basketeur ! Il avance vers le panier avec le ballon tenu par la trompe, se lève et vu sa taille, marque les paniers à chaque essai. Le spectacle se termine, c’est l’heure de se rafraîchir dans la rivière.
Il fait chaud et les éléphants n’oublient pas d’asperger les spectateurs !
Troisième activité de la journée, voici venue la promenade à dos d’éléphant. Ca bouge beaucoup. Pour une fois, ce n’est pas moi Lena qui ait envie de vomir, mais papa. Maman, Mady et Cléo montent un éléphant goinfre. Voyez la photo.
Avant de passer à table, on nous promène encore. Cette fois dans une charrette tirée par deux buffles d’élevage, prénommés Mou et Tarde. Ca fait bien rire maman.
Un peu plus tard, nous voici au « Tiger Kingdom ».
Attention, c’est incroyable, nous allons entrer dans une cage avec des tigres !!!
Entre les gros, les moyens, les petits et les bébés (agés de 2 à 3 mois), nous choisissons de caresser les bébés (et les plus chers !). Les tigres naissent dans ce parc et sont ainsi habitués à vivre avec les hommes. C’est comme des gros chats. Malgré leur apparence de peluches, il faut prendre pourtant des précautions : ne toucher ni la tête, ni les pattes avant, ne pas crier, ne pas faire de gestes brusques et se laver les mains avant d’entrer dans la cage pour éviter de leur transmettre des maladies. Les tigres sont un peu foufous : ils se mordent, se griffent et jouent entre eux. Ils ne sont pas tellement intéressés par nous. Le vétérinaire qui nous accompagne doit les attraper pour qu’on puisse les toucher. Finalement, un bébé tigre qui fait la sieste se laisse caresser. Cléo et moi, pouvons même nous allonger sur son ventre !
Enfin, sur le chemin du retour, on s’arrête dans un jardin qui entretient de magnifiques orchidées. Nous en profitons pour prendre une seconde douche grâce aux brumisateurs. Nous admirons de belles fleurs de toutes les couleurs.
Cette journée était bien remplie : un véritable amusement.
Lena et Fred
PS 1 Fred : J’aime beaucoup les cartes : j’ai fait les tracés de nos parcours dans les grandes régions. Pour ceux que ça intéresse, elles sont dans la rubrique : PRESENTATION / L’itinéraire. J’essaierai de mettre à jour au fur et à mesure.
PS 2 Fred : Les albums photo sont à jour jusqu’à « Java-Sumatra » compris.