Archives quotidiennes : 5 septembre 2011

Bali l’hindouiste

Il ne faut pas longtemps pour mesurer l’importance de la religion à Bali. On trouve des temples hindouistes dans le centre de Bali comme des magasins à Hong Kong. Il y a aussi énormément de boutiques d’artisanats et de galeries car, comme souvent, religion et art ne sont jamais très éloignés. Les routes qui partent d’Ubud sont bordées d’échoppes qui vendent des tableaux, des sculptures en bois, des statues, des cerfs-volants et toute sorte d’objets de décoration. Et cela sur 2 ou 3 kilomètres …

Habitants qui portent le sarong (tissu noué autour de la taille comme une jupe), filles qui transportent des corbeilles de fruits sur la tête, petites offrandes déposées devant les maisons, Ubud, c’est une ambiance de paix et de sérénité. Sérénité seulement brisée par la présence de nombreux touristes. Bali plaît aux touristes (beaucoup de Français d’ailleurs) et les Balinais l’ont bien compris.

Pour en revenir aux temples hindouistes, il en existe pour chaque région, pour chaque village, pratiquement pour chaque famille. Il y a même des temples pour les singes ! Le « Monkey forest sanctuary » est une réserve de macaques, dans la jungle et abrite trois temples.

L’un d’eux aurait inspiré Steven Spielberg pour Indiana Jones.

 

Lors d’un tour d’une journée avec un guide, nous visitons le Pura Tira Empul, un des temples les plus importants de Bali.

A l’intérieur, les sources sacrées de la Sungai Pakerisan se déversent dans une piscine. Les fidèles passent de fontaine en fontaine en priant. Notre guide Wayan nous explique qu’ils respectent un rituel bien ordonné (eau sur le visage, sur la tête …) et que chaque fontaine correspond à des maux ou problèmes précis.

Nous prendrons aussi un « bain sacré à notre manière », c’est-à-dire avec de l’eau bien chaude (pour certains membres de notre famille, l’eau doit être à 27°C minimum pour qu’on veuille bien se baigner). Dans l’immense caldeira du volcan Gunung Batur, il y a un lac et près du lac une source d’eau naturelle qui sort à la température de 38°C, dans quelques bassins aménagés. C’est parfait.

Vue sur le Gunung Batur, un volcan parmi la dizaine qui se dresse sur l’île :

Bali c’est aussi les terrasses de rizières, paysage de cartes postales. C’est assez spectaculaire il faut le reconnaître. Le contraste de verts (plants de riz, chemins, palmiers) est de toute beauté. Et tout ce travail pour domestiquer le relief de la montagne, irriguer, puis cultiver le riz à la main !

On a marché dans la rizière ! (enfin le long des parcelles)

A part ça, nous enrichissons notre collection de fruits tropicaux : jackfruit, mangoustine (succulent !), tamarillo, mini-banane, salak, … Dernier en date, le fameux durian et son odeur tenace. L’assiette pour découper le fruit, après la vaisselle, sent encore le durian. Je pense que la voiture de Wayan sent encore le durian. Je suis le seul téméraire de nous 5 à avoir testé le durian : le goût oscille entre banane et reblochon …

Demain nous quittons la villa que nous avons louée, dans laquelle on se sent vraiment très bien, à un bémol près pour Cléo et Mady. Elles redoutent la présence de lézards et de grenouilles, qui partagent chaque jour notre habitation.

Voici Cléo et Mady à la vue d’une bestiole :

Fred